Marie Gauthier, créatrice de patrons de couture. En couple.

Marie Gauthier, c’est un savant cocktail de bonne humeur, de douceur, de générosité et d’énergie positive. Créatrice des patrons de couture Aime comme Marie, elle varie les plaisirs en dessinant aussi des collections de déco ou encore des kits de DIY. Ce printemps, elle signe une collection de patrons avec les magasins ZODIO. Au menu, des créations faciles à réaliser pour la chambre des enfants, la salle de bain, les futures mamans, bébé, et la cuisine.

Sa cuisine justement Marie l’a aménagée depuis peu, quand elle s’est installée avec son ami Guillaume, et ouvre en exclusivité ses portes à In Kitchen With. Graphique, ponctuée de couleurs et de saveurs d’ailleurs, il y flotte une douce odeur de bougie By Ficelle. Ce matin d’hiver Marie nous accueille avec un thé bien chaud et l’envie de partager avec nous son univers de fille ouverte au monde qui l’entoure.

Peux-tu définir ta cuisine en 3 mots…

Sobre – bien équipée – pratique malgré sa petite taille

Pratique – rapide – et qui nécessite peu de vaisselle à faire

Comment as-tu pensé l’aménagement et la déco de ta cuisine ?

La cuisine était déjà aménagée. Mais les portes des meubles étaient laquées rouges et le carrelage noir et blanc. On a conservé le carrelage et fait changer les façades des meubles par un menuisier. J’ai résiné les portes, c’est plus résistant que la peinture et j’aime le rendu. On a fait faire un meuble sur mesure pour le combiné four micro-ondes et un autre pour le frigo. On a aussi changé le plan de travail. Ensuite je voulais un grand évier dans lequel je peux mettre une bassine qui a un système d’évacuation, trouvée chez Made in design, une habitude qui vient de mon enfance, même si on a un lave-vaisselle il peut être nécessaire de faire de la vaisselle à la main ; une habitude héritée de ma mère.

 

Qui cuisine et quand ?

Tous les soirs et à tour de rôle, tout dépend de notre emploi du temps et de nos envies. Toujours quatre portions au moins pour avoir des restes pour le lendemain midi.

Que trouve-t-on toujours dans votre cuisine ?

Un saucisson – du cidre on aime bien s’ouvrir une petite bouteille le soir quand on rentre, surtout un cidre Sassy – du filet mignon séché – du  fromage, au moins un chèvre et un fromage truffé – du chocolat noir – des noisettes – des amandes – des graines de chia – du miel – des fruits – des yaourts natures – des épices – des herbes aromatiques – des toppings pour assaisonner à son goût.

Par choix, je n’ai pas de congélateur. J’ai préféré un réfrigérateur plus grand pour éviter de succomber aux plats surgelés tout prêts. J’ai juste un bac à glaçons.

Quel est l’ustensile ou l’appareil électroménager dont tu ne peux te passer ? 

Une cocotte en plastique Tupperware qui va au four et permet de cuire le poisson et la viande à la vapeur. Et un extracteur de jus.

Quel ustensile manque dans ta cuisine ? 

L’alligator cet ustensile qui coupe les légumes en petits cubes. Moi qui n’aime pas couper les oignons et les échalotes je trouve ça génial, mais je n’ne n’ai pas parce que j’ai la phobie de tout ce qui coupe… Un robot ménager multi-fonctions Kenwood. Ma mère en a un depuis plus de 20 ans et nous a toujours dit que si on ne doit avoir qu’un appareil électro-ménager dans une cuisine c’est celui-là. J’ai failli en demander un pour mes 35 ans et finalement j’ai remis à plus tard.

Où et comment fais-tu tes courses ? 

Les grosses courses c’est au Monoprix qui nous livre. Mais les fruits, les légumes, la viande, le poisson c’est au marché de Colombes. Les céréales, les pâtes, la farine au Naturalia parce que tout est en vrac et parce que je suis une fan de graines.

Tu es plutôt prévision de menus ou free style ? 

Plutôt prévision mais à court terme. Le mardi et le dimanche il y a le marché à Colombes donc le lundi on réfléchit à ce qu’on va manger dans les trois jours et on passe au marché. Idem si on a le temps le week-end. On achète juste ce qu’il faut pour cuisiner, on n’a jamais de stock.

Où trouves-tu de nouvelles recettes ?

On a peu de livres de recettes mais suffisamment pour tester de nouveaux plats. Notre favori c’est L’almanach des légumes. On se sert d’internet uniquement pour des questions techniques. Mais surtout LE livre, c’est celui que ma mère m’a écrit avec mes recettes préférées ; c’est celui dont je me sers le plus.

Quel est le plat de ton enfance ? 

Les vraies frites que mon père faisait pour nous le mercredi.

Qui t’a donné le goût de la cuisine ? 

Ma mère cuisinait tous les jours entrée, plat et dessert. Mais je m’y suis mis très tard parce que pour moi cuisiner c’était synonyme de cuisine transformée en chantier, ma mère faisait tout jusqu’à la moindre sauce il y avait donc toujours une tonne de vaisselle et de casseroles à nettoyer ; ça m’a calmée…

Plutôt petit déj, brunch, déjeuner, apéro ou dîner ?

J’adore le petit déj pour manger des oeufs à la coque. Je trouve que ça ne prend pas plus de temps que de faire des tartines grillées. Le dimanche je fais un granola pour toute la semaine. Ou un porridge.

Mais en vrai, j’aime manger donc tous les repas me plaisent. Je suis très plats salés.

Es-tu accro à la vaisselle ou au linge de table ? 

J’ai une collection de mugs-souvenirs de voyage. De notre voyage en Inde, j’ai ramené des pots en terre dans lesquels ils boivent les lassis. Ils sont trop poreux pour boire dedans autre chose que du lait caillé, j’y range donc des cuillères en bois. J’ai aussi un penchant pour les plateaux, j’en ai d’ailleurs dessinés pour ma collection de décoration. Et pour les assiettes à mignardises de la faïencerie de Gien. Et pour les verres de la marque Q de bouteille. Je réalise que j’ai beaucoup de penchants !

Je suis aussi assez fan du linge de table de la créatrice bordelaise de Pas si sages.

Quelles sont tes adresses gourmandes ? 

L’ambassadeur café, 5 Rue Gabriel Péri, 92700 Colombes. tenu par un colombien. Les empanadas sont délicieuses. Il fait une dorade délicieuse.

Maison Bastille, 34bis Rue Amelot, 75011 Paris. C’est ma cantine quand je viens à Paris. C’est une adresse de fille mais Guillaume mon compagnon adore.

 

Interview et photos : Karine Couëdel