Virginie Fauconnier maman de Eléa 8 ans et Bonnie 14 mois. Styliste et fondatrice du magazine digital Sweet Magazine.
En cette période de confinement je suis heureuse de vous inviter dans la cuisine de Virginie Fauconnier. Virginie c’est un condensé de bonnes énergies. Une styliste parisienne hyperactive qui vient de créer le très beau Sweet Magazine, un magazine lifestyle consacré au quotidien des enfants et de leurs parents que je vous conseille vivement, les séries photos mode et beauté n’ont rien à envier aux titres établis.
La cuisine de Virginie lui ressemble : douce, vivante et chaleureuse. Une pièce faite pour les conversations à bâtons rompus autour d’un bon thé ou d’un apéro. Autant vous dire qu’on a pris notre temps pour faire cette interview. On espère que vous allez savourer autant que nous.
( Cette interview a été réalisée avant le début de l’épidémie de Coronavirus en France, ndlr )
Peux-tu définir ta cuisine en 3 mots…
La pièce : moderne – apaisante – conviviale
Dans l’assiette : faite maison à 100% – saine – facile
Comment as-tu pensé l’aménagement et la déco de ta cuisine ?
Quand on a acheté cet appartement c’était un taudis ; on avait donc carte blanche pour tout refaire ( enfin, dans la limite de notre budget…). C’est un appartement typique haussmanien avec un couloir qui dessert les pièces.
On voulait que la cuisine soit un lieu de rencontres ; on a donc préféré caser des toilettes dans la salle de bain et gagner de l’espace pour créer une vraie cuisine qui donne sur la cour et dans laquelle on a la place de manger à 4. J’aime cette idée de se retrouver tous ensemble le soir pour parler pendant que je fais à manger. Eléa peut me raconter sa journée, Bonnie faire des bêtises et Bruno superviser tout ce joyeux bazar.
Côté déco, on voulait quelque chose qui soit un mélange de moderne et de doux : tous les meubles en bois ont donc été chinés, le frigo SMEG apporte une touche de modernité rétro. On a pour projet de customiser les portes des placards Ikéa avec les façades de Plum Kitchen pour pimper le tout.
Qui cuisine et quand ?
Moi tous les soirs. J’adore. Je n’y passe pas trop de temps, il faut que ce soit rapide, efficace et bon mais ça me fait plaisir de faire à manger pour ma famille. Et même si au quotidien je fais des plats simples, je veille à soigner la présentation. Bruno cuisine rarement mais quand il le fait c’est très très bon; mais ça lui prend beaucoup de temps 🙂 La dernière fois c’était du veau à la sauce tomates et aux olives, il y a passé la journée… En revanche il faut reconnaître qu’il range très bien la cuisine.
Quel est l’ustensile ou l’appareil électro-ménager dont tu ne peux te passer ?
Ma poêle ; même pour faire des compotes.
Que manque-t-il dans ta cuisine ?
De l’espace même si elle est déjà avantageuse. Je m’étale quand je fais à manger.
Plutôt menus de la semaine ou free style ?
Je suis complètement désorganisée comme maman ! Je ne fais pas de liste. Mais il faut croire que mon coté artistique, comme dans mon métier, me sert dans la vie domestique parce que dans ce grand flou tout finit par se faire dans les temps. Je demande si ils ont envie de manger quelque chose en particulier et invariablement on me répond « on sait pas », donc je fais à mon idée. En général le dimanche soir c’est soupe qui va nous durer pour les entrées de la semaine.
Les idées repas de Virginie Fauconnier
- Soupe de légumes maison : avec les légumes du marché du dimanche et un cube de Kubor. Puis mixée.
- Omelette
- Croque monsieur maison
- Burgers maison
- Pâtes agrémentées de légumes, de pignons, ou d’une sauce pesto
- Poulet au curry + légumes rôtis au four surtout du chou fleur mon préféré
- Quiches maison + salade
Notes
Où et quand fais-tu tes courses ?
Au marché le dimanche. A la boucherie de mon quartier, et au Monoprix ou Carrefour de mon quartier au coup par coup.
Vegan ? Locavore ? bio ? sans gluten ?…
Bio à tout prix, je fais très attention. J’ai perdu ma petite soeur il y a quatre ans d’un cancer fulgurant et pourtant elle ne fumait pas, n’avait pas d’addiction. Je suis persuadée que ce qu’on mange, les pesticides, ont une réelle incidence sur notre santé donc je fais très attention à ce que j’achète pour mes filles. Cela ne veut pas dire qu’elles ne mangent jamais de bonbons mais en tout cas il n’y a jamais de plats cuisinés de façon industrielle chez nous. J’aime aussi beaucoup faire des gâteaux pour leur goûter, toujours dans l’idée de ne pas leur faire manger de biscuits industriels. J’en prépare un le dimanche soir qui me fait souvent toute la semaine.
On ne mange pas beaucoup de viande, sauf un peu de poulet. Une fois par semaine on se fait un truc dehors ou on se fait livrer des sushis.
Que trouve-t-on toujours dans ta cuisine ?
Dans le frigo : toujours du champagne pour quand les copains débarquent.
Dans le placard : des biscuits apéro, des pâtes, du Kubor, des pignons pour le pesto. Des fruits et des légumes. Deux tablettes de chocolat et de quoi faire un gâteau.
Dans le congélo : des légumes Picard pas cuisinés.
Qui t’a donné le goût de la cuisine ?
Mes grands-mères étaient très bonnes en cuisine. Ma mère beaucoup moins…Il faut croire que ça a sauté une génération parce que pour moi ça m’a toujours paru une évidence.
J’ai toujours aimé recevoir mes copains et leur faire à manger même quand j’habitais chez mes parents. Quand j’étais étudiante j’ai fait une fac de droit et une année j’ai tout arrêté du jour au lendemain. Je vivais chez mes parents et tous les jours je faisais un gâteau. J’ai toujours aimé ça. Je préfère cuisiner le sucré, mon côté studieuse certainement et puis ça me détend du speed de nos journées ; ça m’oblige à me poser de lire une recette.
Le gâteau au chocolat inratable de Virginie Fauconnier
Ingrédients
200 gr de beurre
250 gr de chocolat noir saveur dessert
150 gr de sucre roux
5 oeufs
1 c à s de Maïzena
Instructions
1 / Faire fondre le chocolat dans une casserole à feu doux.
2/ Hors du feu ajouter le beurre ramolli + le sucre + les oeufs un par un en mélangeant bien + la Maïzena
3 / Cuire au four à 180°c pendant 20 mn
4/ Pour le glaçage : étaler à la cuillère un mélange de chocolat fondu et de beurre
Notes
Et agrémenté avec des framboises c’est bien meilleur !
Où trouves-tu de nouvelles recettes ?
Souvent dans les kits recettes de Frichti. Et c’est tout, je suis rarement à court d’idées. Je fais simple mais avec des bons produits. Et pour la pâtisserie, mon maître à penser c’est Anne-sophie ( gagnante du Meilleur Pâtissier, ndlr ) et son livre Les pâtisseries d’Anne-Sophie est ma Bible.
Quel menu pour oublier le blues du dimanche soir ?
La soupe maison. Et le dimanche midi c’est poulet rôti bio de fin de marché « à 10 balles je remballe ». Les restes du poulet finissent émiettés dans les pâtes avec un cube de Kubor.
Tu apprends la cuisine à tes enfants ?
Oui on fait les gâteaux ensemble. Avec Eléa on apprend à Bonnie à casser les oeufs.
Plutôt petit déj, brunch, déjeuner, apéro ou dîner ?
On est très apéro à la bonne franquette. On se fait un Spritz, un bout de saucisson.
Es-tu accro à la vaisselle ou au linge de table ?
Oui j’adore la vaisselle qui a une histoire, on mange dans la vaisselle de ma grand-mère et la vaisselle de famille de Bruno.
Quelles sont tes adresses gourmandes ?
East mamma, 133 Rue du Faubourg Saint-Antoine, 75011 Paris. Les filles adorent, on est tous très pizza. Et chez East mamma, tous les plats sont bons et les enfants sont les bienvenus. De toute façon nous on emmène toujours nos filles avec nous.
Le marché de Saint Mandé, mon maraîcher est super il nous livre même à la maison.
Maison Plisson mais c’est pour le luxe absolu.
Frichti pour la sélection de leurs produits supermarché comme le chocolat.
Beillevaire pour le fromage et les yaourts.
Le baron rouge, pour un apéro qui dure. Ils ont une super sélection de vins et de planches apéro. 1 Rue Théophile Roussel, 75012 Paris.
Le Chardenoux, on adorait y aller quand c’était moins cher. 1 Rue Jules Vallès, 75011 Paris.
Le Petit Bouillon Pharamond, pour un super repas à 20 balles, 24 Rue de la Grande Truanderie, 75001 Paris.
Interview et photos : Karine Couëdel
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