Coralie Stoll – @bylittleones, maman de Camille 10 ans et Gabrielle 7 ans

Institutrice à mi-temps, maman créative, Coralie Stoll est l’auteur du  blog By Little Ones qui regorge d’idées et de DIY tous plus esthétiques les uns que les autres. Nombreux sont pensés pour être réalisés avec les enfants, et des idées d’ateliers créatifs maison qui occupent les enfants, ça on aime. Parce que l’imagination débordante de Coralie ne s’arrête pas aux collages et autres découpages, elle partage aussi son savoir-faire culinaire. En pleine préparation d’un ouvrage pratique sur le thème de l’art de la table qui paraîtra bientôt, elle a pris le temps de cuisiner pour nous et de nous recevoir chez elle. Pour In Kitchen With elle a mis les petits plats dans les grands.

Peux-tu définir ta cuisine en 3 mots…

Petite – chaleureuse – fonctionnelle

Familiale – généreuse car j’adore recevoir – esthétique. J’aime bien quand c’est beau et bon.

Comment as-tu pensé l’aménagement et la déco de ta cuisine ?

J’ai beaucoup épinglé sur Pinterest. Je savais que je la voulais en bois car je déteste les cuisines froides. Avec le recul j’aurais ajouter une plaque de marbre sur le plan de travail. Quand on a acheté cet appartement qui était déjà composé de deux appartements réunis, les précédents propriétaires avaient tout gardé en l’état donc il y avait deux salles de bains et deux cuisines. Celle-ci ne servait pas, c’était plutôt un débarras. On n’a même pas envisagé de la faire ailleurs. Notre parti pris pour la rénovation, c’était de respecter le lieu. On a gardé le sol existant et il fallait que le reste s’accorde avec. Je voulais un vrai évier double en céramique et surtout pas en inox, car je me rappelais des vieux éviers de grands-mères avec leurs fissures et donc leur histoire. Pour les meubles on souhaitait un esprit campagne. C’est un menuisier qui a tout fait sur mesure d’après les dessins de Jérôme mon mari, qui a des idées très arrêtées sur la déco. Les meubles suspendus c’était aussi un parti-pris, on ne voulait pas de plinthes en bas.

Quel est l’ustensile ou l’appareil électroménager dont tu ne peux te passer ? 

Mon frigo. Je rêvais d’un SMEG pour la beauté de l’objet même si je me rends compte que ce frigo n’a pas que des qualités techniques, comme de l’eau en bas du frigo parfois. Mais on a trouvé la source du problème ( le trou d’évacuation de l’eau le long de la paroi qui se bouche ) donc ça semble réglé. Mais ce vert c’est quand même très beau non ? C’était une évidence cette couleur.

On adorerait cuisiner au gaz mais comme ici c’est électrique on a choisi des plaques à induction parce que c’est le meilleur compromis.

Mais les deux vrais ustensiles indispensables pour nous sont les planches en bois et une cocotte en fonte.

Que manque-t-il dans ta cuisine ? 

Mon Thermomix réparé. Je l’ai depuis trois ans mais il est en panne. Toutefois, ça ne remplace pas la cocotte en fonte !

Qui cuisine chez vous et quand ?

Moi sans commune mesure même si Jérôme commence à s’y mettre. Mais je ne peux pas lui en vouloir car il fait tout l’administratif. Et puis ça ne me pèse pas de cuisiner, le plus compliqué c’est de trouver des idées et de prévoir. Donc merci In Kitchen With 🙂

Je cuisine au dernier moment et mon astuce de « feignante » c’est de cuisiner en quantité pour que ça dure deux jours.

Tu es plutôt menus de la semaine ou free style ?

Je ne prévois pas de menus parce que je suis comme tout le monde je fais souvent les mêmes choses. C’est plus flou au changement de saison, quand je ne sais plus ce que je faisais l’an dernier à la même période.

Où et quand faites-vous vos courses ?

Plutôt le samedi. On est adepte de Monoprix et de leur service livraison. Et en complément dans les commerces de proximité.

Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? 

Les lasagnes de mémé Massaro. En plus d’être succulentes ces lasagnes ont une belle histoire. Ce sont celles que nous préparait une nos voisines quand j’étais enfant. Nous habitions une cité HLM très familiale à Courbevoie, tout le monde se connaissait. Cette dame que nous appelions mémé Massaro vivait seule. Je ne sais pas comment cela s’est fait mais contre des lasagnes maison elle venait dîner chez les uns et les autres. Elle passait sa journée à faire la pâte des lasagnes et la sauce et quand elle arrivait à la maison avec son plat on était aux anges tellement ça sentait bon. Elle appréciait beaucoup un de nos voisins portugais qui cuisinait et finalement elle a bien voulu lui donner la recette. Et il l’a transmise à ma mère. Qui me l’a donnée aussi. Depuis mémé Massaro est décédée, mais je suis contente d’avoir gardé cette madeleine de Proust. Quand je reçois et que je ne sais pas quoi faire, je fais ce plat. Il plait à tous les coups. La particularité de ces lasagnes c’est qu’elles sont faites sans béchamel. Et le secret c’est que plus on fait mijoter la sauce et meilleures elles sont.

Vous êtes vegan ? Bio ? Locavores ? Sans gluten ? 

Je ne suis pas pour l’excès, je trouve qu’il y a une mode même si il y a des gens qui ont une vraie philosophie de vie vegan ou sont vraiment intolérants au gluten mais franchement ce n’est pas le cas de tout le monde. Donc mon leitmotiv c’est plutôt de manger sainement, je regarde les étiquettes et j’évite tout ce qui est à l’huile de palme. Si j’étais une mère parfaite je ne dormirai pas et je ferai les biscuits pour le goûter des enfants en plus de tout le reste 🙂 Mais cela dit je n’achète plus de pâte brisée toute faite, je la fais moi-même en suivant la recette de ma belle-mère. J’évite surtout tout ce qui est industriel. Je suis donc plutôt dans le bon sens.

Bio surtout pour le lait et les oeufs.

Que trouve-t-on toujours dans ta cuisine ?

Des pâtes même si je n’en fais pas souvent – légumes – fruits – semoule – cubes bouillon de volaille.

Dans mon congélateur : légumes pré-découpés, oignons, herbes de chez Picard.

Et toujours de quoi faire un gâteau.

Qui t’a donné le goût de la cuisine ?

Ma maman que j’ai toujours vu cuisiner et même mon père qui l’aidait le week-end. On n’avait pas beaucoup de moyens mais elle faisait le marché tous les week-end. J’ai commencé par la pâtisserie chez mes parents et j’aimais beaucoup aider ma maman pour lui faciliter les choses.

Où trouves-tu de nouvelles recettes ?

Chez ma belle-mère qui cuisine très sainement car elle a un potager. Dans certains magazines de cuisine, surtout les hors série. Mais je n’ai pas de livre de recettes.

Quel menu pour oublier le blues du dimanche soir ? 

Souvent parce qu’il faut que ce soit rapide, c’est oeufs à la coque avec des bonnes mouillettes beurre-jambon.

Tu apprends la cuisine à tes enfants ? 

À mon grand désespoir Camille notre fils ne s’est pas intéressé à la cuisine pendant longtemps. Gabrielle elle, a vite demandé si elle pouvait m’aider, du coup Camille ça le tente un peu plus, il coupe les légumes.

Plutôt petit déj, brunch, déjeuner, goûter, apéro ou dîner ?

En vacances c’est le petit-déjeuner. Sinon, l’apéro-dîner avec des amis. Ce moment où tu as tout préparé, tu ouvres la bouteille de vin et tu peux t’assoir. Et devant un plateau saucisson-melon c’est encore mieux.

Es-tu accro à la vaisselle ou au linge de table ? 

Je suis accro aux planches en bois, si j’avais plus de place j’en achèterais tout le temps. Je garde toutes les barquettes en bois de fruits ou légumes et je m’en sers de corbeille.

Je craque aussi pour la vaisselle de Nicole Fichot comme cette assiette crocodile.

Quelles sont tes adresses gourmandes ? 

Savonnerie Martin de Candre pour leur savon magique qui enlève presque toutes les tâches sur les nappes.

Fika, pour la déco de fête, la vaisselle scandinave, les ateliers de cuisine. 55 bis Grande rue Charles de Gaulle, 92600 Asnières-sur-Seine

Happy home shop pour la vaisselle simple et brute.

Sunday boutique pour les bols en bois entre autres.

Rose Bakery au Bon Marché pour un déjeuner entre copines.

Rosa Bonheur pour sa barge sur les quais, 20 Quai du Dr Dervaux, 92600 Asnières-sur-Seine

 

Interview et Photos : Karine Couëdel