Chrysoline de Gastines, Victorien, Garance 3 ans et Colombe 20 mois

Chrysoline de Gastines a créé Balzac Paris avec son mari Victorien et Charles, un ami. En 2011, Balzac Paris c’était une marque de noeuds papillons sur-mesure et made in France. Puis en 2014 la marque propose des sweats shirts brodés du nom de couple d’auteurs célèbres – Jean-Paul / Simone , George / Alfred etc… –  qui se vendent sur le net comme des petits pains. Balzac Paris était vraiment née. Depuis c’est un vestiaire féminin de basiques dans l’air du temps ultra-désirables, vendus uniquement sur le net en édition limitée et façonnés en Europe.

Forcément In KitchenWith avait très envie de voir comment se passe le quotidien en cuisine chez ce couple de jeunes entrepreneurs. Ce matin-là, Victorien est déjà au bureau mais Chrysoline peut compter sur l’aide de ses deux petites chefs en herbe – Garance et Colombe – pour mener avec bonne humeur l’interview cuisine et goûter de bon matin au gâteau au chocolat.

Peux-tu définir ta cuisine en 3 mots…

Bleue – conviviale – centrale

Simple – rapide – de saison

Comment as-tu pensé l’aménagement et la déco de ta cuisine ?

Notre appartement est en duplex et son entrée se fait par l’étage du haut et par la cuisine. Un choix atypique qui donne le ton lorsqu’on entre chez nous. Quand on a acheté cet appartement la cuisine était en bas, on a souhaité que les pièces de vie soient en haut pour profiter de plus de lumière. C’est Cyrielle Wattine une amie architecte d’intérieur qui nous a orienté mais j’avais une idée assez précise de ce que je voulais et j’ai de la chance car Victorien me fait confiance. Au départ pour la cuisine on voulait une cuisine ouverte avec salle à manger intégrée de façon à avoir un espace convivial quand on reçoit. Finalement on s’est ravisé car on a dû créer une chambre à l’étage. Tout compte fait je me dis que c’est pas plus mal car j’ai toujours entendu ma mère me dire que c’est très désagréable quand tu cuisines et que c’est le bazar partout que les invités te voient dans cet état…

Pour ce qui est de la déco de la cuisine, c’est une cuisine Ikea toute simple pimpée par un plan de travail en béton ciré, une peinture Farrow and Ball et des poignées en laiton.

Quel est l’ustensile ou l’appareil électro-ménager dont tu ne peux te passer ? 

Le Thermomix ! On se l’est offert à Noël, certes ça ne fait pas rêver mais il nous facilite le quotidien. Avec on fait des soupes, des desserts élaborés en deux secondes. Il nous raconte la recette, on est très assisté mais ça nous va bien. Surtout l’hiver car on fait beaucoup de soupes, de veloutés.

Que manque-t-il dans ta cuisine ? 

Un frigo plein toute la semaine.

Qui fait les courses ? Où ? Quand ? 

Un peu nous deux et au jour le jour. Plus Vic mais il n’est pas du tout force de proposition donc il lui faut une liste très précise mais malgré tout c’est super qu’il s’en charge. On commande aussi en ligne sur Monoprix. On aime également aller rue des Martyrs chez Au bout du champ qui vend des légumes et fruits de saison cultivés près de Paris, donc avec un faible bilan carbone. Certes à la fin de l’hiver on n’en peut plus des pommes, des poires et des poireaux et on est content de voir arriver les fraises, mais c’est important de manger les légumes et fruits de saison ; ça fait partie de problématiques importantes.

Qui cuisine et quand ? 

Au quotidien c’est plutôt moi. Et Victor cuisine plus le week-end. Quand on reçoit il se charge de la partie salée – sa spécialité le filet mignon – et moi j’aime tout ce qui est apéro, dessert.

Plutôt menus de la semaine ou free style ?

Les menus en amont ça me donne des sueurs. Donc j’ai plutôt une liste de produits clefs avec lesquels je sais que je pourrai imaginer des choses sympas le moment venu.  

Que trouve-t-on toujours dans ta cuisine ?

Pâtes – semoule – boulghour – légumes carottes, fenouil – jambon de Parme – jambon blanc pour les filles – des sardines ça fait jamais rêver mais on adore les sardines – de la salade – du fromage – un bon pain.

Au congélo : cabillaud – noix de saint Jacques – pommes de terre rissolées – crevettes – saumon

 Quel est le plat de ton enfance ? 

 » Mam » n’aime pas beaucoup cuisiner mais elle nous ouvrait une boîte de sardines et il y avait toujours des trucs sympa à côté comme une salade composée avec plein de fruits. Donc dans tous les cas la sardine était pimpée.

Où trouves-tu de nouvelles recettes ?

Chez maman qui dit toujours qu’elle n’aime pas cuisiner mais qui nous a donné le goût des bonnes choses. En réalité elle est toujours pleine de bonnes idées. Elle fait souvent des filets mignons avec des framboises et de la roquette.

Moi je suis fascinée par les gens qui savent bien cuisiner comme Angèle de la Guinguette d’Angèle car j’aime manger. Mes grandes soeurs aussi sont très bonnes pâtissières, et j’ai deux beaux-frères qui adorent cuisiner.

Quel menu pour oublier le blues du dimanche soir ? 

Les pâtes, on est fan tous les deux. Peu importe à quoi, ça fait toujours plaisir.

Plutôt petit déj, brunch, déjeuner, apéro ou dîner ?

Je déjeune très souvent dans mon ordi. J’adore le petit-déj je trouve ça hyper convivial, j’aime le côté chacun mange ce qu’il veut. J’aime bien l’apéro aussi.

Es-tu accro à la vaisselle ou au linge de table ? 

J’adore la belle vaisselle, les jolies tables. Je trouve que quand on arrive chez des gens et qu’on voit qu’ils ont mis du coeur à faire leur table c’est hyper agréable, même si la nappe ou la vaisselle n’est pas à notre goût. A Noël dernier on m’a offert de la vaisselle EPURE de la céramiste Justine Lacoste, j’aime la délicatesse de son travail. J’ai la chance d’avoir une belle-soeur qui a créé une marque de linge de table en lin, Gabrielle Paris et puis je me rends compte que j’achète beaucoup de verres. Je suis sensible au raffinement de la table, c’est vite cher mais ça donne tout de suite le ton.
Je chine pas mal chez Emmaüs pour les assiettes, et je craque pour du neuf aussi.

Quelles sont tes adresses gourmandes ? 

Le Comptoir Belge, 58 rue des Martyrs 75 009  Paris. Pour ses gaufres liégoises.

Restaurant Caillebotte, 8 rue Hippolyte Lebas 75 009 Paris. C’est trop bon.

Pink Mamma, 20bis rue de Douai 75 009 Paris. Mais il faut quand même s’armer de patience pour avoir une table !

Café Marlette, 51 rue des Martyrs 75 009 Paris. C’est toujours hyper chouette pour le déjeuner.

 

Interview et photos : Karine Couëdel