Anne Le Jean, maman de Marine 30 ans et Thomas 21 ans. Créatrice de vêtements et de déco pour enfants. 

Bienvenue dans la cuisine d’une passionnée du goût et d’art de la table. Anne Le Jean a d’ailleurs créé récemment un compte Instagram dédié aux jolies tables qu’elle dresse au quotidien : @dinetteacezembre  ( clin d’oeil à Cézembre île minuscule de la baie de saint Malo où Anne possède une maison héritée de ses grands-parents ). Une évidence pour cette maman de deux grands enfants qui ne manque pas d’idées pour pimper les repas du quotidien. Elle nous ouvre sa cuisine et son carnet de recettes.

Peux-tu définir ta cuisine en 3 mots…

Dans l’assiette : gourmande – inventive – sans frontière

La pièce : petite – simple – un peu bordélique

Comment as-tu pensé l’aménagement et la déco de ta cuisine ?

On a dû emménager un peu rapidement dans cet appartement. On y a installé nos anciens meubles en se disant qu’on la rénoverait plus tard. C’était il y a 9 ans…

Quel est l’ustensile ou l’appareil électro-ménager dont tu ne peux te passer ? 

Un économe c’est mon indispensable. Et un plus : un batteur pour les blancs en neige.

Que manque-t-il dans ta cuisine ? 

Plus d’espace, de la lumière et un Kitchen Aid ( plus pour la beauté de l’objet que pour sa nécessité ).

Qui cuisine et quand ? 

Moi uniquement. Tous les jours.

Qu’est-ce qu’on mange ce soir ?

Un fond de minestrone que mon mari adore, et je vais faire des blancs de poulet farcis aux épinards, tomates séchées et feta.

Plutôt menus de la semaine ou free style ?

Je n’ai aucune organisation. Mon rêve serait de planifier les repas de la semaine le dimanche, mais ça ne marche jamais parce que je change d’avis en cours de semaine.

Où et quand fais-tu tes courses ?  

En général je fais les courses en fin de semaine puis le mardi. Au marché et chez les petits commerçants de mon quartier.

Vegan ? Locavore ? bio ? sans gluten ?…

Plutôt bio pour les aliments de base et on essaie de consommer des fruits et des légumes de saison. Et locavore surtout en Bretagne, c’est plus facile à trouver.

Que trouve-t-on toujours dans ta cuisine ?

Pâtes, sauce tomate, légumes bruts en conserves, farine, sucre, oeufs, épices, herbes aromatiques, anchois à l’huile, lait d’amande, moutarde, huile d’olive, vinaigre de plusieurs sortes, beurre salé Bordier et Beurre de Madame découvert chez Roellinger. C’est un beurre fait à partir du lait de la vache La Froment du Léon, des troupeaux de vaches qui broutent en liberté dans les prés bio du bassin rennais d’où la couleur très jaune de ce beurre et son goût unique.

Au congélo : poisson frais, pommes noisette, frites, glaces, pâte à pain pour pizza.

 Qui t’a donné le goût de la cuisine ? 

J’ai toujours aimé cuisiner. J’ai d’ailleurs retrouvé dans la maison de mes grands-parents un livre que mon père m’avait offert l’année de mes 7 ans et qui s’appelle La cuisine des petites filles. Et je me souviens que j’ai dû faire toutes les recettes du livre. C’était un grand moment d’émotion de le retrouver. Mais je ne saurais dire qui m’a donné si tôt le goût de cuisiner. Si ce n’est que j’ai toujours aimé avoir les mains dans la farine. Cela dit ma maman était mère au foyer et je l’ai toujours vu cuisiner.

Quel est le plat de ton enfance ? 

Le boudin noir aux pommes de ma maman. Ce qui peut paraître dingue pour une enfant plutôt difficile et qui détestait la viande rouge.

Où trouves-tu de nouvelles recettes ?

Dans des magazines comme Régal, Saveurs, ELLE à Table et dans les livres de recettes de ma grand-mère.

Es-tu accro à la vaisselle ou au linge de table ? 

Je suis fan d’art de la table. J’ai toujours aimé faire de jolies tables au quotidien. J’ai une passion pour les verres et les fleurs. Je mélange branchages, lierre, fleurs sauvages selon les saisons. Pour la vaisselle je trouve de jolies choses chez Casa, Habitat, les boutiques multi-marques.  Je mixe le tout avec des serviettes et nappes anciennes brodées de ma grand-mère que je teins.

 

Quelles sont tes adresses gourmandes ? 

Le marché couvert de Versailles

La boulangerie Le Fournil Vandame, 1 place de la mairie à Villiers-le-bâcle. Pour son pain de campagne fait exclusivement à la farine bio. C’est une boulangerie atypique puisque le fournil a été créé par un agriculteur converti au bio.

Pâtisserie Mulot, 76 rue de Seine Paris 6ème. Souvenir de mon enfance et des macarons du goûter.

Biocoop

Les Nouveaux Robinsons

Fromagerie Barthélémy, 51 rue de Grenelle Paris 7ème

La Grande Epicerie pour le plaisir des yeux

Roellinger, je suis fan de son univers et de son restaurant Le Coquillage à Cancale. C’est un endroit magnifique.

La Gonelle à Dinard. Un restaurant au bord de l’eau qui n’est ouvert que l’été.

 

Interview et photos : Karine Couëdel